jeudi 3 décembre 2009
mardi 17 novembre 2009
Mon Blast à moi
Qu'est-ce qu'ils ont tous ? Winshluss et son Pinocchio, Larcenet qui lui emboîte le pas avec Blast... Fichtre. La mode est donc aux pavés monumentaux. Et moi, et moi, et moi ? Où en suis-je de mon pavé monumental ? Pas loin. N'empêche, je viens de mettre en couleur deux croquis préparatoires.
Bon, ceci dit, tout mauvais esprit mis à part, le premier tome de Blast (dernière publication de Manu Larcenet, pour ceux qui n'auraient pas suivi) est impressionant. Du beau boulot. Vraiment. Attendons de voir où cela va nous mener.
Bon, ceci dit, tout mauvais esprit mis à part, le premier tome de Blast (dernière publication de Manu Larcenet, pour ceux qui n'auraient pas suivi) est impressionant. Du beau boulot. Vraiment. Attendons de voir où cela va nous mener.
lundi 16 novembre 2009
Bouquinisme
Un petit post récréatif et inutile en hommage aux collections de SF du siècle passé, pour la nostalgie et le plaisir des yeux. Quelques belles pièces de ma bibliothèque, généralement dénichées pour des cacahuètes chez mes amis les bouquinistes. Notez que certains titres n'ont jamais été réédités en français, et c'est bien dommage.
Méchasme (1972 - Opta - Anti-Mondes)
Un Garçon à vapeur (1977 - Opta - Nébula)
Les Yeux électriques (1987 - Robert Laffont)
Crash ! (1977 - Le Livre de Poche)
Le Lundi commence le samedi (1974 - Denoël - Présence du Futur)
Galaxies intérieures (1976 - PDF)
Service d'ordre (1980 - J.C. Lattès - Titres SF)
Le Breakfast du champion (1976 - J'ai Lu SF)
Manque de pot ! (1977 - Champ Libre - Chute Libre)
Ainsi sera-t-il (1971 - Marabout SF)
Un Garçon à vapeur (1977 - Opta - Nébula)
Les Yeux électriques (1987 - Robert Laffont)
Crash ! (1977 - Le Livre de Poche)
Le Lundi commence le samedi (1974 - Denoël - Présence du Futur)
Galaxies intérieures (1976 - PDF)
Service d'ordre (1980 - J.C. Lattès - Titres SF)
Le Breakfast du champion (1976 - J'ai Lu SF)
Manque de pot ! (1977 - Champ Libre - Chute Libre)
Ainsi sera-t-il (1971 - Marabout SF)
mardi 3 novembre 2009
Des gueules, des gueules et encore des gueules
J'ai été très paresseux, ces derniers temps. En proie au doute et au vertige de la page blanche, que j'étais. Mais c'est fini. J'ai des tas de nouveaux dessins (bon, j'en ai jeté plein, mais il m'en reste). J'ai aussi de nouvelles chroniques sur le feu. Tiens, par exemple j'en ai une sur Nicole Claveloux, qui m'obsède depuis un bout de temps. Ensuite, ce sera au tour de José Guadalupe Posada et d'Aubrey Beardsley. Patience... En attendant, quelques crobards faits ici et là.
King Khan & the Shrines - Land of the Freak
King Khan & the Shrines - Land of the Freak
jeudi 17 septembre 2009
Ran Corvo (chronique bédéphile express)
En 1990, dans l'indifférence générale, paraissait aux défuntes éditions Zenda cet album étrange. En fait, ce fut un bide retentissant, qui faillit bien plomber à jamais la carrière des auteurs, et la saga Ran Corvo fut tuée dans l'œuf.
Le dessinateur Fred Blanchard et les scénaristes Doug Headline (qui n'est autre que le fils de l'écrivain Jean-Patrick Manchette, et qui est aussi journaliste et cinéaste à ses heures) et Stéphane Salvetti avaient pourtant signé là une bande dessinée de SF loufoque qui marqua les esprits de ses rares lecteurs, une poignée d'élus dont j'ai eu la chance de faire partie. A tel point que les dialogues de Ran Corvo sont devenus une source inépuisable de private jokes entre mon frère et moi (mon frère, vous savez, celui qui a son site ici).
Ran Corvo est un agent du MIF, organisation au sein de laquelle il a atteint, on ne sait trop comment, le grade de major. A la tête d'une incroyable équipe de bras cassés, Corvo passe son temps à déclencher des catastrophes aux proportions galactiques. Son ego ne s'en trouve jamais affecté, pas plus que sa mégalomanie. Un héros franchement idiot et parfaitement antipathique, comme on les aime.
Dans cet album, Ran Corvo et ses acolytes ont pour mission de détruire la Manuf, qui « inonde les mondes connus d'articles à bon marché expédiés dans des pak-posts multiformes capables de se transformer en tueurs sans pitié s'ils sont menacés »... Nos héros testent des gadgets foireux, se retrouvent empaquetés, impliqués malgré eux dans le Grand Concours de Brutalité (atrocités artistiques avec figures imposées), se déguisent, élaborent des plans encore plus foireux, font escale sur Ad Patres, « planète de la paix et de la joie », où la misère est violemment éradiquée par des escadrons de flying padres, puis fomentent la révolte des Patatapates contre les agriculteurs capitalistes qui les persécutent...
Sur un scénario riche en rebondissements jamesbondiens, Blanchard (qui illustra entre autre le magazine « Science & Vie Junior ») se laisse aller à son pêché mignon : le design SF techno-kitsch. Dans le domaine, il assure. Cet escroc de Bilal peut se rhabiller.
Avec un peu de chance, vous pourrez trouver « Ran Corvo » chez un bon bouquiniste, en attendant une improbable réédition... Aaaah, les bouquinistes! C'est quand même mieux qu'Amazon, n'est-ce pas?
samedi 12 septembre 2009
jeudi 16 juillet 2009
La chaleur ralentit ma créativité...
Or, à Toulouse, il fait très chaud. Pour me faire pardonner, je vous fais profiter de quelques vidéos trouvées au cours de mes pérégrinations sur la toile...
Virgil Widrich - Fast Film
Oren Lavie, Yuval et Merav Nathan - Her Morning Elegance
(Bon, là, la chanson est très quelconque, mais la vidéo est réussie...)
Virgil Widrich - Fast Film
Oren Lavie, Yuval et Merav Nathan - Her Morning Elegance
(Bon, là, la chanson est très quelconque, mais la vidéo est réussie...)
vendredi 3 juillet 2009
dimanche 21 juin 2009
mardi 16 juin 2009
A propos des liens
Il y en a un paquet et on s'y perd, me dit-on. J'ai essayé de les organiser comme suit :
- la première section de liens renvoie à des blogs ou sites de mes amis et connaissances, on l'aura compris.
- la deuxième section renvoie à des sites/blogs qui s'intéressent à des choses diverses. "Quarante-deux" et "Le Cafard cosmique" sont deux sites de référence pour les amateurs de science-fiction. "Images mouvantes" est un blog dédié au cinéma d'animation. "Doc 40" est le blog de Mick Farren, hurluberlu anglais, ex- leader du groupe The Deviants. "Du Pays de la peur" est celui de l'auteur de SF Roland C. Wagner. Quant aux deux autres... Le mieux est de se faire une idée par soi-même.
- la troisième section et la suivante sont consacrées à la BD, à l'illustration et au graphisme ("Pulphope", le blog du dessinateur Paul Pope est un must). J'en rajouterai petit à petit.
- la dernière section regroupe quelques blogs musicaux en tous genres, créés par des passionnés, proposant des choses introuvables et autres curiosités sonores. Rien de mieux pour faire des découvertes, à part peut-être écumer les vides-greniers à la recherche de vinyles poussiéreux.
J'espère que c'est un peu plus clair...
- la première section de liens renvoie à des blogs ou sites de mes amis et connaissances, on l'aura compris.
- la deuxième section renvoie à des sites/blogs qui s'intéressent à des choses diverses. "Quarante-deux" et "Le Cafard cosmique" sont deux sites de référence pour les amateurs de science-fiction. "Images mouvantes" est un blog dédié au cinéma d'animation. "Doc 40" est le blog de Mick Farren, hurluberlu anglais, ex- leader du groupe The Deviants. "Du Pays de la peur" est celui de l'auteur de SF Roland C. Wagner. Quant aux deux autres... Le mieux est de se faire une idée par soi-même.
- la troisième section et la suivante sont consacrées à la BD, à l'illustration et au graphisme ("Pulphope", le blog du dessinateur Paul Pope est un must). J'en rajouterai petit à petit.
- la dernière section regroupe quelques blogs musicaux en tous genres, créés par des passionnés, proposant des choses introuvables et autres curiosités sonores. Rien de mieux pour faire des découvertes, à part peut-être écumer les vides-greniers à la recherche de vinyles poussiéreux.
J'espère que c'est un peu plus clair...
dimanche 14 juin 2009
vendredi 12 juin 2009
Dessins plus ou moins automatiques
Quelques monstruosités qui hantent mes carnets...
C'est ça aussi, l'avantage du blog. Tous ces gribouillages plus ou moins machinaux qui traînent partout chez moi et dont le destin était jusqu'à présent pour le moins incertain auront désormais une chance d'apparaître ici.
Non, sérieusement, j'en mettrai quelques uns, mais seulement après un tri rigoureux et de longues délibérations avec moi-même.
Nino Ferrer (si, si, c'est lui!) - Freak
C'est ça aussi, l'avantage du blog. Tous ces gribouillages plus ou moins machinaux qui traînent partout chez moi et dont le destin était jusqu'à présent pour le moins incertain auront désormais une chance d'apparaître ici.
Non, sérieusement, j'en mettrai quelques uns, mais seulement après un tri rigoureux et de longues délibérations avec moi-même.
Nino Ferrer (si, si, c'est lui!) - Freak
dimanche 7 juin 2009
Fond de tiroir
vendredi 5 juin 2009
Chronique bédéphile : Pixy
Pixy est une bande dessinée de l'artiste suédois Max Andersson, originellement publiée en 1992. Longtemps épuisée, la version française (éditée en 1997 par l'Association) a été réimprimée il y a peu.
Le trait est sec, anguleux et coupant, les cadrages étranges, à la fois très composés et complètement distordus, avec des perspectives hallucinées et un sens de la géométrie très personnel. Le noir et le blanc sont en conflit perpétuel, comme si les éclats de lumière devaient taillader la masse compacte de l'obscurité pour surgir et être aussitôt déchiquetés par les aspérités tranchantes du décor.
La mise en page est pour le moins baroque, avec ses petites créatures organiques et filandreuses qui servent d'enluminures à des vignettes occasionnellement transformées en vitraux de cathédrale...
Pixy est une sorte d'équivalent, en bande dessinée, du Eraserhead de David Lynch, avec lequel il partage des références graphiques affirmées au cinéma expressionniste ainsi qu'un certain nombre d'obsessions macabres et surréalistes (dont la plus évidente: le héros Pixy est un fœtus avorté, qui rappelle le bébé monstrueux du film de Lynch).
La BD parle d'immeubles fusillés, de corps recyclables, d'un royaume des morts souterrain auquel on n'accède qu'avec un visa de l'ambassade et où le temps se déroule à l'envers, de monnaie vivante, de télévisions hantées et de fœtus alcooliques particulièrement frappadingues. Bref, on est assez loin Placid et Muzo, et il faut vraiment être amateur de bizarreries pour apprécier pleinement le travail incroyable d'Andersson.
Car ce qui saute aux yeux, malgré les références susmentionnées, c'est que Max Andersson est un auteur réellement singulier, profondément original, qui arrive à donner une structure graphique et narrative rigoureuse et extrêmement sophistiquée à un univers personnel qui semble déborder d'idées, d'images et d'obsessions. Le résultat est d'une cohérence implacable.
Ça n'a l'air de rien comme ça, mais au vu du matériau de base, ça relève du prodige.
Le site de Max Andersson est ici.
The angriest dog in the world
Le trait est sec, anguleux et coupant, les cadrages étranges, à la fois très composés et complètement distordus, avec des perspectives hallucinées et un sens de la géométrie très personnel. Le noir et le blanc sont en conflit perpétuel, comme si les éclats de lumière devaient taillader la masse compacte de l'obscurité pour surgir et être aussitôt déchiquetés par les aspérités tranchantes du décor.
La mise en page est pour le moins baroque, avec ses petites créatures organiques et filandreuses qui servent d'enluminures à des vignettes occasionnellement transformées en vitraux de cathédrale...
Pixy est une sorte d'équivalent, en bande dessinée, du Eraserhead de David Lynch, avec lequel il partage des références graphiques affirmées au cinéma expressionniste ainsi qu'un certain nombre d'obsessions macabres et surréalistes (dont la plus évidente: le héros Pixy est un fœtus avorté, qui rappelle le bébé monstrueux du film de Lynch).
La BD parle d'immeubles fusillés, de corps recyclables, d'un royaume des morts souterrain auquel on n'accède qu'avec un visa de l'ambassade et où le temps se déroule à l'envers, de monnaie vivante, de télévisions hantées et de fœtus alcooliques particulièrement frappadingues. Bref, on est assez loin Placid et Muzo, et il faut vraiment être amateur de bizarreries pour apprécier pleinement le travail incroyable d'Andersson.
Car ce qui saute aux yeux, malgré les références susmentionnées, c'est que Max Andersson est un auteur réellement singulier, profondément original, qui arrive à donner une structure graphique et narrative rigoureuse et extrêmement sophistiquée à un univers personnel qui semble déborder d'idées, d'images et d'obsessions. Le résultat est d'une cohérence implacable.
Ça n'a l'air de rien comme ça, mais au vu du matériau de base, ça relève du prodige.
Le site de Max Andersson est ici.
The angriest dog in the world
Quand David Lynch s'essaie à l'art du comic strip, ça donne cette étrange série, entamée en 1983, au concept génial ou fumeux (c'est selon... c'est souvent le cas avec Lynch, et c'est ça qui est drôle) : un même strip composé de quatre vignettes identiques (trois "de jour" et une "de nuit"), reproduit à l'infini. Seuls les dialogues, particulièrement absurdes, changent.
Graphiquement, pas de doute, ça ressemble à du Max Andersson avant la lettre.
Graphiquement, pas de doute, ça ressemble à du Max Andersson avant la lettre.
mercredi 3 juin 2009
La Garde Royale
lundi 1 juin 2009
"Il fait chaud" (Edouard Balladur)
Inscription à :
Articles (Atom)